Une belle histoire... depuis 1960!

Depuis 1960, Les Éclairs de Québec enchantent les gens avec leur musique et leur chorégraphie. Le fondateur, M. Gaston Légaré, se souvient des moindres détails des débuts. Ce corps de musique a vu passer dans ses rangs quelques 4 000 filles et garçons.

Cette fanfare a vu le jour au mois de mai 1960 à Sainte-Monique, ville Les Saules. M. Légaré, à qui l’on confia le mandat de mettre sur pied l’ensemble musical, déclina l’invitation sur le coup, car il savait qu’une telle organisation lui demanderait beaucoup de temps et d'argent. Mais, à la demande de M. Tremblay, président de la société Saint-Jean-Baptiste, M. Légaré décida de relever le défi pour une brève période. Les débuts ne furent pas faciles, tout était à faire, car il n’y avait ni instrument ni uniforme. D’année en année, M. Légaré a tenu les rênes du groupe: il assume la direction musicale, écrit les partitions de musique pour tous les instruments, planifie les chorégraphies, les parades, etc. Il n’y avait même pas assez d’instruments de musique pour tous les participants. Il lui fallait donc trouver les fonds nécessaires pour l’acquisition du matériel essentiel.

Le groupe a d’abord été connu sous l'appellation Les Antonios de Ville Les Saules, nom donné en l’honneur du curé de l’époque, l’abbé Antoine Masson. Le corps de musique était composé de garçons et de filles, le premier du genre au Québec. Comme les filles réclamaient un nom qui les représenterait plus adéquatement, on opta alors pour Les Marie-Anne de Ville Les Saules. Dès que le groupe commença à être plus connu, on chercha un nom pour remplacer les deux noms que portait le groupe. En 1972, avec l’annexion de Ville Les Saules à la ville de Québec, on adopta le nom définitif : Le corps musical mixte Les Éclairs de Québec.

Lorsque les jeunes ont fait leur première parade, ils étaient coiffés d’un chapeau de carton fabriqué par Mme Légaré et par des parents bénévoles. Rapidement, le besoin de changer d'uniforme se fait sentir et les couleurs retenues sont le rouge, le blanc et le bleu. Mme Jeanne d’Arc PetitClerc prouve à M. Légaré le besoin que le corps musical a de compléter l'uniforme avec l’achat de shako (chapeau traditionnel de fanfare). Les garçons sont vêtus d’un pantalon et les filles, d’une jupe.

Dans ses meilleures années, le groupe pouvait compter jusqu’à 107 jeunes. Pour les jeunes, comme pour le fondateur, cette fanfare constituait une véritable famille.

Durant les premières années, le recrutement se fait de bouche à oreille et ne représente pas une préoccupation principale, car l’abondance de recrues est suffisante sans même qu’on ait à y travailler. Il faut montrer aux nouveaux membres qui, pour la plupart, n’ont même jamais tenu un instrument de musique dans leurs mains, les pièces, les chorégraphies et les marches et manœuvres pour qu’ils puissent enfin parader avec les autres membres du groupe.

M. Légaré leur a donné le goût de la musique, de la discipline, du respect de soi et des autres, de l’effort, de la fierté d’appartenir à un groupe et de l’esprit d’équipe. Les Éclairs de Québec sont plus qu’un simple groupe musical, ils sont un milieu de vie enrichissant pour les jeunes. 

Cela fait maintenant près de 20 ans que la relève de la direction a été prise, permettant à cette grande aventure remplie de musique, de voyages et de plaisir de continuer. Plusieurs bénévoles, instructeurs et membres ont contribué et contribuent encore au succès du groupe par leur implication et leur amour du groupe et de la musique.  

Misons que de belles surprises seront au rendez-vous pour les années à venir!

 

 

 

 

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